DIABLO-GAMES

Bienvenue sur Diablo Games! Voici une liste de mes jeux vidéos accompagnés de leurs tests respectifs. Elle concerne toutes les consoles européénnes et japonaises, et les jeux PC. Les différentes notes tiennent compte de la puissance de la machine utilisée. Le but est de faire partager ma passion tout en donnant mon avis perso. Je joue depuis l'âge de 6 ns environ et ce n'est pas près de s'arrêter! Ma première console était une CBS Coleco Vision, un monstre qui pesait une tonne. Depuis les jeux ont beaucoup évolué et on s'approche de plus en plus de la perfection. Venez de temps en temps faire un tour sur ce blog, je rajoute des tests de jeux dès que je le peux. Bonne visite!

samedi 25 février 2012

Test de Uncharted 2 - Among Thieves

Alors le voilà ce fameux deuxième épisode d'Uncharted! Bon, on aura attendu quand même pratiquement deux ans ; mais justement, est-ce que ça en valait la peine? C'est la question la plus importante. Le premier épisode m'avait vraiment plu, et j'attendais cette suite avec impatience comme beaucoup d'entre vous, de même que Sony qui compte énormément sur les quelque licences exclusives de sa console. Mais commençons par planter le décor. Après avoir cherché le mystérieux "El Dorado", nous retrouvons Nathan Drake en compagnie de deux nouveaux acolytes sur les traces de Marco Polo, rien que ça! Notre héros va devoir parcourir des lieux plus beaux les uns que les autres, mais aussi très différents (la chaleur de Bornéo et le froid de l'Himalaya). Bien évidemment, Nate ne sera pas seul dans cette quête. Un dangereux mercenaire du nom de Lazarevic au moyens militaires impressionnants, se fera un plaisir de le devancer et de s'emparer de la pierre de Chintamani, objet de toutes les convoitises.


Graphismes : 19/20
 Très franchement, j'ai hésité à mettre 20. Les décors sont d'une rare beauté. Les graphistes de Naughty Dog ont tout bonnement réalisé une prouesse technique, car ce Uncharted est le plus beau jeu que j'ai pu voir jusqu'à présent! Coloration, finesse, éclairage, textures, etc, contribuent à donner à ce soft un dépaysement vidéo ludique extraordinaire.

Jouabilité : 17/20
 Tout comme le précédent, cet opus offre une bonne liberté d'action et de mouvement. Même si Drake réalise encore des sauts quasi-impossibles, ils ont quand même l'avantage d'être très intuitifs et de ne pas obliger le joueur à viser au millimètre près. 

Son : 18/20
On avait été conquis dans le précédent et il en va de même pour celui-ci. La bande son est digne du cinéma, la qualité des dialogues est toujours aussi bonne et se permet même un peu plus d'humour.

Durée de vie : 16/20
C'était le point faible de "Drake's Fortune". Naughty Dog a dû écouter la communauté des joueurs, car la durée de vie a été significativement augmentée. Ne serait-ce que par la variété des lieux, on sent que le travail a porté pour une grande partie sur l'environnement. Si bien que l'on se s'ennuie jamais. Il ne faut pas oublier non-plus le plus indéniable apporté par le mode multi-joueur.

Scénario : 17/20
Toujours dans un esprit hollywoodien, cet opus nous gratifie cette fois de plus de surprises. Drake a toujours autant de faculté a se mettre dans des situations compliquées et on en redemande. Plus complet, plus mature, mais aussi plus émouvant, ce scénario restera dans les mémoires même si la fin m'a un poil déçu par rapport au premier.

En bref : 
Ah la belle licence que voilà! Il semblerait que Naughty Dog nous tienne pour longtemps avec cette série. Avant, c'était le jeu vidéo qui s'inspirait du cinéma, mais maintenant c'est tout le contraire et on comprend pourquoi! Lorsque l'on joue à Uncharted, on se sent au coeur d'un film d'aventures. Doté d'un rythme effréné soutenu par un gameplay bien huilé, ce soft ne vous laissera que peu de temps mort. A posséder absolument! 

 

Note globale : 18/20

samedi 5 février 2011

Test de Star Wars - Le pouvoir de la force (Ultimate Sith edition)

Habituellement, je me méfie des jeux estampillés "Star Wars". Étant un fan inconditionnel de cette magnifique saga, je ne supporte pas de jouer à un soft qui ne respecte pas à la lettre l'essence même des films. Vous comprendrez donc ma méfiance lorsque j'ai découvert l'existence de cet épisode portant sur un personnage dont on a jamais entendu parler. Pourtant, j'ai fini par me laisser tenter. L'histoire se déroule entre l'épisode III et IV. Vous incarnez "Starkiller", apprenti officieux de Dark Vador, excusez du peu. Officieux, car l'empereur lui-même n'est pas censé connaître son existence. Vous êtes chargé par votre maître d'annihiler les derniers chevaliers Jedi de la galaxie entre autres. C'est ainsi que notre "héros", accompagné de Proxy, un droïde, et Juno, séduisante pilote de l'empire, partent régler leur compte aux Jedi. Plus séduisant est le côté obscur...

Graphismes : 17/20
Les fans de la série comme moi ne peuvent qu'apprécier le travail des développeurs sur ce titre. Les graphismes sont somptueux, tout simplement, et assez fidèles à ce que l'on connaît. On appréciera également d'évoluer dans des décors que l'on a pas vu dans les films, mais que l'on a pu imaginer comme l'usine à chasseur Tie ou encore la planète Felucia.

Jouabilité : 16/20
Le gameplay est particulièrement jouissif. Vous aurez par exemple à combattre des Rancors (l'animal de compagnie immonde que Luke terrasse chez Jabba le Hutt) ou encore des TR-TT. Les pouvoirs de la force sont nombreux et demandent un peu d'entraînement. A noter quand même que saisir des objets avec le pouvoir de la force tout en se prenant des tirs de lasers dans la tronche n'est pas évident. Par ailleurs, ce Starkiller me semble un peu trop puissant pour un apprenti, on est loin de Dark Maul, mais bon...

Son : 16/20
Les bruitages sont tirés directement des films, on peut difficilement faire mieux! Quant à la bande son, elle est inspirée du maître John Williams et le rendu est très correcte. Les doublages français sont excellents, sauf pour Dark Vador. J'aurais voulu la voix de l'original, donc je suis déçu... Sniff!

Durée de vie : 16/20
Il y a quatre niveau de difficulté. Au final le scénario se termine en moyenne en une dizaine d'heures. Cette version du Pouvoir de la force comporte les extensions qui étaient à télécharger sur le PSN et allonge donc cette durée de vie. D'autant que ces missions bonus sont excellentes! De plus, si vous avez envie de débloquer tous les trophées, vous avez du boulot.

Scénario : 12/20
Le scénario est quand même peu crédible. J'ai du mal à me faire à l'idée de cet apprenti aux pouvoirs que je trouve surdimensionnés. C'est à croire qu'il est aussi puissant que Dark Vador lui-même! Il est quand même apprenti le gars hein?! Cependant on se laisse porter dans cette histoire qui nous emmènera au début de la rébellion. Sans oublier une fin particulièrement épique avec l'empereur.

En bref :
Ce Star Wars est finalement réussi, même si pour moi, ce Starkiller sort un peu du contexte. Les combats sont jouissifs et la réalisation est à la hauteur. Cependant, on a du mal a avaler ce scénario au point que l'on s'y perd parfois. Reste que les softs réussis tirés de la saga ne sont pas légion ; alors il serait dommage de passer à côté de celui-là. D'autant que cette version inclus des extensions qui valent le détour.









Note globale : 16/20

dimanche 29 août 2010

Test de Assassin's Creed II

A peine ai-je fini Assassin's Creed premier du nom, que me voilà plongé dans un deuxième épisode. Mais de là à me plaindre... Quel bonheur de retrouver cette saga. Ubi soft Montréal étant toujours à la baguette, on s'attend forcément à retrouver les même sensations. Aucune crainte, ils nous ont réservé plus que ça. Encore une fois, cette talentueuse équipe québécoise à travaillé dur sur tous les tableaux. Malgré les critiques d'une partie des joueurs, il faut admettre que cette saga est bien partie. Mais revenons à l'histoire. Dans la chronologie du jeu, nous avons laissé altaïr après son escapade à Chypre. Nouveau bon dans le temps : nous sommes en pleine renaissance italienne, en 1486. Notre nouvel assassin s'appelle Ezio Auditore Da Firenze, et il n'a pas grand chose à voir avec son illustre ancêtre, plus sobre et plus froid que cet italien charmeur. L'histoire débute alors qu'Ezio, encore jeune, ne connaît pas l'existence des assassins. Il ne sait même pas que son propre père en fait partie. Malheureusement, il va le découvrir bien tragiquement. Giovanni Auditore est un assassin au service des Medicis, famille souveraine de la cité état de Florence, et va payer de sa vie d'avoir voulu démanteler une conspiration contre Laurent de Medicis et orchestrée par les Templiers. Encore eux! Après avoir assisté impuissant à l'exécution de ses frères et de son père en place publique, Ezio va reprendre le flambeau et assouvir sa vengeance...


Graphismes : 16/20
L'architecture des environnements a été soignée. Plus de villes et de détails. Ubi soft Montréal est allé faire des repérages en Italie pour créer toutes les villes du jeu. C'est magnifique! Mais bizarrement, les visages des personnages comportent quelques bugs graphiques. Ce n'est pas grave, tant l'ensemble du jeu est beau.

Jouabilité : 17/20
Ezio est aussi "maniable" qu'Altaïr. Mais possède bien plus de possibilité dont le double assassinat par exemple. Il sait également nager, ce qui améliore considérablement les possibilités pour se cacher, surtout à Venise. De nouvelles armes font évidemment leurs apparitions et constituent un véritable arsenal à sa disposition. Le niveau de répétitivité du premier volet a été grandement abaissé par de multiples quêtes annexes, comme la découverte des tombeaux d'assassins qui nous rappellent étrangement un certain Prince of Persia du même éditeur.

Son : 18/20
Mon dieu que les musiques sont belles! Mais en même temps ce n'est pas vraiment étonnant. Elles sont d'un certain Jesper Kyd. Non seulement elles sont douces, mais collent parfaitement à cette renaissance italienne. Si vous voulez un aperçu, allez vite les écouter sur Deezer. Coté voix, le doublage français n'est pas mauvais, mais rien ne vous empêche d'opter pour les voix originales. Enfin, l'ambiance sonore des villes est toujours aussi immersive.

Durée de vie : 18/20
Personnellement, j'ai fini cet épisode en une vingtaine d'heures et c'est apparemment la moyenne générale que j'ai pu constater. Mais si vous rajoutez les quêtes annexes, vous pouvez en rajouter facilement dix de plus! La quête pour les plumes de Petruccio vous prendra un temps fou, mais elle est nécessaire si vous voulez débloquer tous les trophées. Cet opus est bien moins répétitif que le précédent ; les critiques ont été entendues.

Scénario : 20/20
Cette fois, les concepteurs s'en sont donnés à coeur joie. Le scénario est particulièrement tortueux et cache des secrets plus étonnant les uns que les autres. Personnellement, j'adore!!! Je pense que la trilogie qui était prévue au départ ne va pas s'arrêter au troisième épisode. Ce serait frustrant et Ubi Soft le sait. Je ne peux rien révéler, mais la fin de cet épisode laisse une porte grande ouverte, et c'est tant mieux.

En bref :
Assassin's Creed s'améliore avec le temps et on se retrouve avec un épisode vraiment bien réalisé malgré encore quelque défauts. La quête principale est beaucoup plus varié et ne se limite plus à de l'assassinat. La trame qui se cache derrière est très motivante et fait appel à nos propres croyances.

Pour info :
Ubi Soft a annoncé la suite des aventures d'Ezio pour la mi-novembre. Si ce nouvel épisode n'est pas Assassin's Creed 3, il est, à n'en pas douter, indispensable à votre ludothèque. Selon Ubi Soft Montréal, il fallait encore s'attarder sur Ezio et sur son évolution. L'histoire se déroulera à Rome, et en tant que maître assassin, il aura la possibilité de former ses disciples et de créer une véritable petite armée pour combattre ses ennemis de toujours, les Templiers. L'ayant déjà réservé, je vous donne donc rendez-vous pour un test courant 2011.










Note globale : 19/20

samedi 16 janvier 2010

Test de Assassin's Creed - Bloodlines

Incroyable, Assassin's Creed sur PSP! C'est quand même une petite surprise à laquelle on ne s'attendait pas vraiment. Le premier épisode sur PS3 a placé la barre assez haute et on se dit qu'une version PSP ne pourra jamais se faire une place chez les gamers. Pourtant, malgré les notes "salées" obtenues dans la presse, le constat est là : le jeu est bien meilleur qu'on le dit. Cet épisode se déroule à Chypre. Altaïr a donc tué son maître après avoir découvert que ce dernier faisait partie de l'ordre des Templiers et récupéré la pomme d'Eden, relique très puissante permettant de contrôler l'esprit des hommes. Pour éviter de devoir subir le harcèlement de ses ennemis décidés à reprendre le précieux trésor, il décide de les devancer ; le reste des Templiers s'étant retranché à Chypre autour de l'impitoyable Armand Bouchart c'est là-bas qu' il va frapper le premier. Altaïr est désormais l'ennemi juré des Templiers.

Graphismes : 13/20
Il est vrai que les graphismes sont assez moyens, mais ils ont au moins le mérite d'être assez fidèles à ce que l'on a connu dans le hit de la PS3. L'architecture des bâtiments est assez simpliste, les villes sont découpées en quartiers assez petits, mais n'oublions pas que nous sommes sur PSP!

Jouabilité : 15/20
Les commandes sont restées intuitives, même si on tombe plus facilement que dans le premier épisode, notamment dans les courses poursuites. La lame secrète est toujours présente et les couteaux de lancer toujours aussi efficaces. Tant mieux!

Son : 14/20
Si les musiques d'ambiance sont trop rares à mon goût, les voix des personnages sont très bien réalisées. On retrouvera même certains sons du premier volet.

Durée de vie : 13/20
Assassin's Creed Bloodlines est très abordable. Une dizaine d'heures tout au plus sont nécessaires pour en venir à bout. Quelque missions vous donneront du fil à retordre, mais les autres sont relativement simples. Les quêtes aléatoires sont toujours présentes mais malheureusement assez répétitives.

Scénario : 15/20
Cet épisode n'est pas aussi prenant que le premier. Surtout que la fin est, il faut bien le dire, assez décevante. Mais l'histoire fait le lien avec Assassin's Creed 2. En effet le journal d'Altaïr tombera plus tard entre les mains d'Ezio. Si cet épisode n'est pas indispensable à la saga, il mérite quand même de s'y intéresser.

En bref :
C'est quand même un plus de pouvoir jouer à Assassin's Creed sur une console portable. Bien que la réalisation ne puisse égaler la PS3, on rentre très facilement dans le scénario et notre petite PSP s'en sort finalement très bien. Alors ne boudons pas notre plaisir surtout quand on est fan de la série!









Note globale : 14/20

lundi 21 septembre 2009

Test de Wipeout

Premier d'une série toujours en cours, Wipeout fait partie de ces premiers jeux qui ont fait le succès presque immédiat de la playstation 1. Nous sommes en 2052 et la course anti-gravité est devenue le sport le plus populaire. Nous en sommes à la ligue F3600. Il y a des circuits aux quatre coins du monde. Quatre équipes se disputent le championnat : AG Systems (Japon), Auricom Research (USA/Canada), Qirex (Russie) et enfin Feisar (Europe). Il faut donc choisir son écurie dans un premier temps, puis chose qui se reproduira plus rarement dans les épisodes suivant, choisir son pilote. Et voilà, c'est parti pour une course endiablée sous une musique résolument techno, à très grande vitesse et en classe Venom pour commencer. Car la classe Rapier (beaucoup plus rapide) n'est accessible qu'après avoir fini la précédente. Pour gagner la course, vous pouvez utiliser des armes telles que les roquettes, les mines, les ondes de choc et bien plus encore en survolant des cases de couleur. Ce qui frappa, entre autres choses, les néophytes à l'époque, c'est qu'aucun autre jeu ne lui ressemblait vraiment, quel que soit la machine. Il y eu bien F-zero sur super-Nintendo, mais franchement, la comparaison était bien difficile! C'est ainsi, que Wipeout créa un nouveau genre pour de nombreux fans à travers le monde...

Graphismes :15/20
Wipeout est sorti en 1995 peu de temps après la sortie de la fameuse Playstation. Et même si aujourd'hui, les graphismes paressent bien trop pixelisés pour nos yeux, ils étaient plus que correctes pour l'époque. D'autant que les circuits étaient plus fous les uns que les autres.

Jouabilité :13/20
Les sensations sont nouvelles, puisqu'il ne s'agit pas ici de piloter un bolide sur route. Mais la tâche n'en est que plus ardue, surtout après quelque tours de pistes! Selon l'écurie choisie, chaque vaisseau réagit différemment aux sollicitations du pad. La sauce aurait été parfaite si votre F3600 ne serait pas arrêté net dès qu'il touche les bords de piste (même de peu!). Ce qui vous oblige à effectuer des courses parfaites.

Son :18/20
Qui dit environnement futuriste, dit souvent bande son futuriste. Wipeout obéit à cette règle de la meilleure façon. Les musiques qui agrémentent vos courses sont tout simplement EXCELLENTES!!! Et c'est normal, puisque que ce sont de vrais groupes de techno qui les ont conçu. Chemical Brothers, Leftfield, ou Prodigy, pour ne citer qu'eux.

Durée de vie :15/20
Wipeout dispose de six circuits très différents les uns des autres avec les habituels modes que nous connaissons déjà : championnat, course simple et contre la montre. Pour accéder à la classe supérieure (Rapier), il faudra terminer premier du championnat. Il existe une écurie bonus et un circuit caché. La difficulté croissante assure une durée de vie tout à fait honorable.

En bref :
Wipeout premier du nom restera pour beaucoup d'entre nous comme le point de départ d'une série mythique. Même s'il n'atteint pas la perfection, il offre des sensations particulières comme aucun autre jeu. Doté d'un environnement des plus crédibles, l'immersion se fait tout naturellement. Déjà un grand jeu.



Note globale : 15/20


Test de The darkness

Tiré d'une BD plutôt sombre, The Darkness a été développé par Starbreeze Studios. C'est l'histoire de Jackie Estacado, petite frappe mafieuse et tueur à gages de 21 ans dont le propre oncle, Paulie Franchetti 'le parrain', veut à tout prix la peau. Une bataille fratricide et à distance va alors s'engager entre les deux protagonistes. Paulie envoie ses lieutenants éliminer le neveu trop gênant et Jackie s'occupe de flinguer le bizness du tonton flingueur. Sauf que le jour ou ce dernier fini par s'occuper de la petite amie du jeunot, rien ne va plus! Surtout que le jour de son anniversaire, Jackie découvre un effroyable héritage : il est l'hôte du darkness. Créature sanguinaire aux puissants pouvoirs, le darkness dote son hôte de tentacules à grandes bouches et aux dents acérées comme des rasoirs ; il se nourrit également de l'obscurité dont il tire sa force. Il faudra donc penser à exploser toute source de lumière lorsque le darkness est activé sous peine de perdre tout pouvoir. Jackie va pouvoir aussi invoquer un trou noir ou encore des Darklings, petits monstres très efficaces et à l'humour noir qui l'aideront dans sa quête. Avec tout cet attirail, notre héros va régler ses comptes avec tonton Paulie. Mais malheureusement pour lui, ces pouvoirs ne sont pas sans contrepartie. Car le darkness compte bien prendre totalement possession de son hôte.


Graphismes : 16/20
Les graphismes sont très fins et le métro est plus vrai que nature! C'est d'ailleurs lui qui vous permettra de vous déplacer et de prendre acte de vos missions. Tout cela est très bien modélisé et colle parfaitement a cet atmosphère sombre qui règne sur le jeu.

Jouabilité : 15/20
Très simple à prendre en main, on en demandait pas moins, The darkness est un FPS. Et comme tout bon FPS, il faut pouvoir passer d'une arme à l'autre facilement, et heureusement pour nous, c'est le cas. Seule ombre au tableau, le contrôle de la tentacule au sol n'est pas des plus aisé. Surtout que dans certaines phases de jeu, il est indispensable de l'utiliser. De plus, le choix des armes n'est pas des plus fourni que je connaisse, mais heureusement, le darkness est là!

Son : 18/20
Les voix sont en VO et on ne peux s'empêcher de dire : tant mieux! En effet, les voix anglaises favorisent le réalisme et contribuent à l'immersion. Tout comme le son des armes qui est plutôt bien réalisé. Entendre un Darkling se servir de sa Gatling est un pur bonheur! Le darkness profitera aussi par moment pour vous transmettre ses pensées. Glaçant!

Durée de vie :14/20
The darkness a une durée de vie moyenne. Certaines phases de jeu sont assez agaçantes lorsque l'on arrive pas à trouver le bon chemin ; pas toujours évident notamment dans l'autre monde, (le no man's land) où les décors sont ultra simplistes. Et le brouillard n'arrange rien! 15 à 20 heures de jeu permettent d'en venir à bout.

Scénario : 16/20
Le scénario, comme souvent n'a pas été négligé. L'ambiance est parfois oppressante et très immersive. On sent bien la présence de cette mafia New Yorkaise. Le métro est un modèle du genre, du jamais vu dans un jeu vidéo. Quant au No man's land de 14-18, si vous vouliez avoir une idée des tranchées, vous l'avez!

Pour info :
Même si The darkness 2 a été annoncé en juillet dernier, les infos à son sujet ne sont pas nombreuses sur la toile. On sait que ce ne sera pas Starbreeze Studios qui s'occupera de son développement, l'équipe est déjà prise par 2 projets différents. Bonne ou mauvaise nouvelle?

En bref :
The darkness est un incontournable si vous aimez les FPS sombres (condemned par exemple). Toutefois, il n'est pas le meilleur. Peut-être à cause de quelques phases qui cassent le rythme. Mais il ne s'agit pas de dégommer tout sans réfléchir et c'est sans doute ça qui fait la différence. En résumé, au prix actuel du marché, vous pouvez vous le procurer sans crainte.



Note globale : 16/20

mardi 5 mai 2009

Test de Knights of Honor

Voilà sans doute le wargame que je préfère. Knights of honor vous propose d'incarner le monarque d'un pays au moyen-âge et de devenir ni plus ni moins que l'empereur d'Europe! Dans un premier temps, il vous faut choisir une période dans laquelle vous voulez jouer parmi les trois proposées. La première correspond à l'an mil, la deuxième à l'an 1200 et la dernière à l'an 1350. Ensuite, vous devez choisir la nation que vous voulez diriger sachant que l'époque de départ déterminera le nombre de nations en jeu. Il est important de bien choisir, car chaque nation ne dispose pas du même nombre de provinces. Par exemple, le royaume de France compte quatre provinces environ, alors que la Bretagne (qui ne faisait pas partie de la France à l'époque) n'en possède qu'une! Ceci fait, la partie commence et il va falloir gérer énormément de choses en même temps. Mais c'est justement là, tout l'intérêt du jeu. Vous devez gérer par exemple votre famille régnante. Si votre roi n'est pas marié, il vous faudra négocier un mariage avec une princesse d'une autre nation pour avoir des descendants qui puissent vous succéder. Plus un mariage a lieu tôt, plus le nombre d'enfants conçus peut être important. A la mort de votre roi, c'est l'un de ses fils qui accédera au trône (à choisir s'il y en a plusieurs). En cas d'absence d'héritier, c'est l'un de vos commandeurs qui se fera élire. Mais un autre cas peut arriver! Si votre roi meurt et n'a eu que des filles que vous avez marié à d'autres princes d'Europe, ces derniers peuvent revendiquer certaines provinces de votre pays puisqu'ils ont un lien de parenté avec votre famille! Ceci n'est qu'un des innombrables aspects de ce jeu. Il serait difficile de tous les énumérer ici, mais en voilà quelque uns que vous devrez gérer : la politique, la religion, le commerce, l'armée, les espions, les relations diplomatiques, etc...


Graphismes : 14/20
Les graphismes en 2D sont très correctes et clairs. Personnellement, j'aime beaucoup. Ils montrent une fois de plus qu'il n'est pas nécessaire de tout mettre à la 3D. Les batailles quant à elles sont en 3D isomètrique (fausse 3D) comme un certain Age of Empire.

Jouabilité : 16/20
Doté d'une très bonne interface, qui cependant pourra en faire fuir plus d'un, Knights of honor est accessible à tous si on prend en compte le tutorial indispensable pour apprendre à y jouer. En effet n'espérez pas vous débrouiller tout seul ; surtout si vous ne possédez pas de notice!

Son : 14/20
Les musiques sont très agréables. Elles auraient pu être un peu plus moyen-âgeuses, mais ce n'est pas si mal ainsi. Les voix françaises sont correctes, mais peu nombreuses à mon goût. Il en est de même pour les bruitages.

Durée de vie : 19/20
Avec tous les pays disponibles vous avez l'embarras du choix. Il n'est pas aisé de devenir empereur d'Europe! Avec tout ce qu'il y a à gérer, vous avez du pain sur la planche. Rien qu'à eux, les espions peuvent tout faire basculer, pousser vos provinces à la révolte ou encore saboter vos routes de commerce. Certaines nations ennemies peuvent aussi soudoyer les autres pour rompre les relations diplomatiques avec vous. En quelque mots, c'est carrément excellent!

Scénario :
Il n'y a pas vraiment de scénario dans Knights of Honor, car c'est à vous de le faire! Choisissez une nation et hop! C'est parti! Mais rien ne vous empêche de refaire l'histoire. Envahir l'Angleterre avec la France, par exemple (ou avec l'Ecosse ça marche aussi!)! Hein?! Je suis chauvin? Ben oui, et alors???

Pour info :
Il existe un patch sur le web qui corrige quelque petits bugs et qui semble corser la difficulté du jeu. Vous pouvez le trouver sur Jeuxvideo.com


En bref :
Il ne manque rien à Knights of Honor. Ceux qui ont aimé Age of Empire peuvent se tourner vers ce jeu s'ils ont envie de compliquer la tâche. Car les batailles, que l'on décide de diriger ou non, y ressemblent étrangement. Il est tout simplement terriblement prenant, surtout si on aime les wargames. Il n'est d'ailleurs pas sans rappeler un certain Defender of the crown qui avait marqué les joueurs à son époque, les parties arcades en moins. Je verrai bien une suite moi...



Note globale : 18/20

lundi 26 janvier 2009

Test de Heavenly Sword

Heavenly Sword ; voilà un projet au proportions hollywoodiennes, qui a demandé pas moins de cinq années de développement. Ninja Theory a pris son temps pour développer ce titre et s'est entourée d'une équipe particulièrement douée à tous les niveaux. Pour exemple, Andy Serkis que nous connaissons tous pour son rôle de Smergold dans "le seigneur des anneaux", s'est fondu en comédien et metteur en scène ; rien que ça! Le jeu nous raconte l'histoire de Nariko, fille d'un chef de clan chargé de protéger la légendaire épée des dieux : Heavenly Sword. La légende veut que nul ne peut la porter sans le payer de sa vie, et qu'un garçon a pour destin de sauver le monde de la tyrannie avec cette épée. Le roi Bohan, tyrannique et despote, veut s'emparer de cette dernière par tous les moyens. En fuite et à bout de souffle, Nariko va prendre la décision la plus difficile de sa vie en se servant d'Heavenly Sword, dans le seul but de défaire les hordes de Bohan et sauver son clan. Malheureusement, l'épée la consume peu à peu, et ses jours sont comptés.


Graphismes : 19/20
Mon dieu que c'est beau!!! C'est tout simplement magnifique! Qui a dit que la PS3 n'avait pas une bonne carte graphique? Ce jeu répondra mieux que moi à cette question. Les décors sont somptueux, les traits des nombreux personnages sont très travaillés, le style est exemplaire, la mise en scène accrocheuse, en bref, victoire sur toute la ligne.

Jouabilité : 14/20
Les différents combos demandent un peu d'entraînement mais demeurent tout de même accessibles. Certaines phases de combat utilise la reconnaissance de mouvements de la manette Sixaxis, et elles aussi demandent un temps d'adaptation. Mais une fois toutes ces techniques assimilées, le plaisir est là. Le tir à l'arbalète fait partie des moments que je préfère.

Son : 19/20
Voici l'autre point fort du soft. Les musiques sont superbes et très agréables. Elles ont été conçues par Nitin Sawhney et joué par l'orchestre philharmonique de Prague. Les voix des personnages sont excellentes. Par contre, j'ai une petite préférence pour la version anglaise, bien que les voix françaises soient plus que correctes. Quant aux bruitages, eux aussi sont réussis. Vous prendrez sans aucun doute autant de plaisir que moi à entendre les os de vos ennemis craquer sous vos coups. Gnarf!

Durée de vie : 14/20
Ce jeu est malheureusement court par rapport à sa qualité générale. Même si certaines phases de jeu vous demanderont certainement pas mal de temps pour les passer, comme le combat avec Bohan par exemple, on a le sentiment de rester sur notre faim.

Scénario : 15/20
Les nombreuses cinématiques soutiennent un scénario bien huilé, mais peut-être pas assez approfondi. Un tel développement aussi technique est en droit d'avoir une histoire grandiose. Même si on accroche sans mal, on regrette de ne pas en savoir plus.


En bref :
Les graphismes frappent d'entrée lorsque l'on découvre pour la première fois Heavenly Sword. Malheureusement, ce plaisir retombe quelque peu après quelques minutes de jeu. La faute à un gameplay pas assez travaillé selon moi et un peu brouillon. Mais rassurez-vous, c'est la seule ombre au tableau de ce titre qui ne laissera personne indifférent. La qualité générale est très bonne malgré tout.



Note globale : 17/20